Extrait du Bulletin municipal de janvier 1986 – un peu d’histoire locale ( page 4 et 5) :
« Au lieu dit de la Bignette ou Coquerel, aurait existé un établissement romain , qui selon toute apparence, occupait l’éminence de la Bignette, d’où il descendait dans une vallée appelée MORVILLE ( MORTUA VILLA) vers Saint-Silvin. Cet établissement s’étendait du Coquerel sur le chemin de Poussy, à l’extrémité des Champs de MORVILLE, vers Saint-Silvin et Cauvicourt et devait couvrir une étendue de 2 kms. la voie romaine dite Chemin Haussé passe à environ 2 kms de cet emplacement. Succéda à cet établissement, une paroisse appelée Saint-Pierre d’Equevilliers ou Saint-Pierre d’Exvilliers ( ex Viléa). Une église existait dans les delles du Coquerel : Saint Pierre.
Saint Pierre a été ruiné en partie vers la moitié du IXè siècle, cette date coïncidant avec les premières invasions des pirates normands de Neustrie. Un tombeau découvert au Coquerel portait l’inscription de 1098, la ruine totale de Saint Pierre aurait été consommée de 1136 à 1143 lors des ravages de l’exmois (Orne) par les Angevins et les Manceaux de Geoffroy Plantagenêt, comte d’Anjou lequel disputait à Etienne de blois la succession d’Henri 1er roi d’Angleterre et duc de Normandie – En mai 1137, Etienne de Blois attaqua de »vive force » RABEL ( Bretteville-le-Rabet), le chambellan, Geoffroy, qui s’était révolté assiégea la place de Lillebonne, Villers et Mézidon et y porta le »fer et le feu ».
L’année suivante, ce comte d’Anjou échoua devant Falaise, défendu par Robert Marmion. C’est vraisemblablement au milieu de ses scènes d’extermination, de pillage et de ruine qu’aura disparu Saint Pierre d’Equevilliers. Saint-Silvin, qui est cité dans le capitulaire de Charles le Chauve, à la date de 860, n’aurait-il point remplacé le bourg détruit de Saint Pierre d’Equevilliers ? Du moins cette destruction aurait-elle pu contribuer à son accroissement ? « .
En septembre 1825, Saint-Sylvain reçoit Saint-Martin-des-Bois par l’ordonnance du 1er septembre.