La gestion du service d’assainissement des eaux usées a été confiée à l’entreprise SAUR par un contrat de délégation de service public (DSP). Ce contrat a été conclu en 2009, pour une durée de 12 ans et prendra fin le 30 juin 2021. A cet effet, le conseil municipal du 18 décembre 2020 a souhaité être accompagné par une assistance à maîtrise d’ouvrage – ACDDUC – en charge d’établir un cahier des charges et d’aider la décision de la maîtrise d’ouvrage. Une commission DSP a été constituée en conséquence.
Par délibération du 28 mai 2021, le Conseil municipal a décidé de confier la DSP d’assainissement collectif à la société SAUR pour une durée de 12 ans.
A compter du 1er juillet 2021, le montant de la redevance assainissement s’établit comme suit:
Une station d’épuration a pour but d’assainir les eaux usées avant leur rejet dans les cours d’eau.
Elle n’a pas pour objectif de rendre les eaux usées potables.
A leur arrivée à la station d’épuration (en provenance du collecteur), les eaux usées transitent dans le tamiseur rotatif où elles sont tout d’abord débarrassées des gros déchets (sacs plastiques, papiers, bois, etc.), puis du sable et des matières lourdes et, enfin, des substances légères comme les huiles et diverses graisses.
Celui-ci est identique aux mécanismes d’épuration qui ont lieu dans la nature.
1ère étape : les eaux passent dans un bassin appelé bassin d’aération contenant une multitude de bactéries qui forment des « boues activées » se nourrissant des pollutions et nettoyant ainsi les eaux. A l’issue de la 1ère étape, environ 90% des impuretés sont décomposées.
2ème étape : les boues activées sont ensuite dirigées vers un second bassin (clarificateur) où elles décantent. L’eau surnageant se clarifie petit à petit et, lorsqu’elle est totalement épurée, peut être rejetée dans la rivière. Les boues qui se sont déposées au fond du clarificateur sont, quant à elles, pompées et valorisées.
Après leur pompage depuis le puit d’extraction, les boues sont déshydratées par la table d’égouttage afin d’obtenir une siccité de 6% puis, elles sont stockées dans le silo à boues (silo d’une contenance de 500 m3) en attendant les périodes d’épandage.
100 % des boues produites sont valorisées en agriculture dans les limites de la réglementation.
Des échantillons sont prélevés aux différents stades du procédé d’épuration pour en contrôler le bon fonctionnement. L’eau satisfaisant aux normes de rejet qui nous sont imposées est restituée dans la MUANCE dans le respect de la biodiversité.